Une histoire parmi tant d'autres

Bien entendu je suis consciente que ma vie est particuliére et qu'aujourd'hui j'ai envie d'en profiter

C'est la premiére fois depuis de nombreuses années que je me sents bien, je suis consciente qu'il y a plein de choses

à faire, J'ai tout à reconstruire. Mais le fait aussi de se débarasser d'émotions que nous avons ressentis, de se débarasser de sa souffrance

peut déstabiliser et par moment avoir l'impression que l'on déprime mais c'est une déprime réactionnelle face à une situation donnée.

Elle ne dure pas, parfois peut-être je n'ai pas envie d'être ce que je suis et j'ai besoin de me sentir fragile. Mais en écrivant je me rend compte que je ne suis pas fragile, je suis sensibilisé face à une situation. Mais qui ne le serait pas.

Au fond je rêve d'une vie dynamique et je me demande comment je vais faire, Je pousse mes amis et j'ai envie de le faire pour moi

J'ai envie de me sentir bien car c'est le bien être qui nous donne le sentiment de liberté

Voilà je pense que mes débuts seront précaires, mais une fois plus à l'aise j'écrirais plus facilement

J'ai une quarantaine d'année et j'ai toujours aimé écrire, cela me permet de dire ce que je ne peux dire.

Ce qui me questionne aujourd'hui c'est le décalage entre l'image que l'on donne et ce que nous sommes réellement.

Il y a une forme de conditionnement pour ma part "être forte", c'est comme cela il me faut être forte, ne pas montrer ma souffrance, ce qui peut me gêner

C'est un droit que je n'ai pas, j'ai supporté des choses difficiles faute de choix, j'ai fais face comme j'ai pus, cela ne veut pas dire que je suis

surhumaine, c'est juste que j'avais envie de vivre tout simplement. On plaint des personnes vivant de petites souffrances on les soutien, presque on pleurerait

d'être touché, mais quand il s'agit d'une vraie blessure, j'ai la sensation qu'il faut la taire.

Nous les premiers nous la poussons à se taire, quand elle se rapelle à nous on la repousse, et souvent c'est quand un événement vient la frôler qu'elle frappe à notre porte.

Parfois j'ai envie de lui parler, j'ai envie de lui dire qu'elle peut dormir tranquillement et qu'elle n'a plus de raison d'être là mais c'est pas possible, elle ne veut

pas, elle m'accompagne dans ma vie de tout les jours. Et quand par moment je l'oublie, il y a toujours quelqu'un pour frapper à sa porte.